Pas de fracture mais de multiples blessures: le champion norvégien s’est estimé heureux de n’avoir pas connu pire après sa grosse chute à Wengen dans un message sur ses réseaux sociaux. Il avait aussi un message pour ses collègues avant le week-end de Kitzbühel.

Cinq jours après son effroyable chute sur le Lauberhorn, Aleksander Aamodt Kilde a donné des nouvelles rassurantes sur sa santé, s’estimant heureux que ses blessures n’aient pas été plus graves étant donné la violence avec laquelle il a heurté la piste, puis les filets lors de la descente de Wengen.

Le Norvégien est maintenant à l’hôpital à Innsbruck, en Autriche, après avoir été initialement traité à Berne, et ses parents sont à ses côtés. Il devait se faire opérer jeudi après-midi d’une épaule. Il s’est déchiré deux ligaments de cette articulation, a-t-il expliqué sur ses réseaux sociaux.

Des images graphiques

« Étant donné la violence du choc et le fait que je me suis pris les filets à 120 km/h, je vais étonnement bien. Je suis soulagé de ne pas avoir de fracture », a confirmé celui dont la saison est d’ores et déjà terminée. La chute a tout de même fait des dégâts, comme l’avait déjà expliqué le médecin de l’équipe norvégienne en début de semaine. « J’ai souffert de multiples blessures, dont une lacération à un mollet assez sévère avec des nerfs endommagés, ce qui a demandé une opération immédiate, et une luxation d’une l’épaule. »

Le champion a ajouté avec une note d’humour: « Je vous épargne les images graphiques de la lacération, je ne suis pas sûr que beaucoup d’entre vous pourraient les supporter! » accompagné d’un smiley.

Prêt à faire face à ce défi

Remerciant ses médecins, chirurgiens et infirmières à Berne, ainsi que son équipe, ses sponsors et sa compagne Mikaela Shiffrin qui s’est rendue à ses côtés après l’accident, Aleksander Aamodt Kilde a montré l’esprit de combattant qui l’a déjà distingué sur les pistes de Coupe du monde. « Ceci n’est qu’un léger obstacle. Peut-être un des plus grands obstacles auxquels j’ai eu à faire, mais pour le moment, je prends les choses pas à pas, jour par jour. » Et d’ajouter: « Je me réjouis de faire face à ce défi et je vais essayer de profiter de la suite autant que possible. »

Il a fini par un mot à ses collègues et rivaux qui se retrouvent ce week-end à Kitzbühel pour les descentes sur la mythique, et terrifiante, Streif. « Bonne chance, j’espère que ce sera un beau spectacle, mais plus important encore, j’espère que tout le monde finira sain et sauf. Je suivrai à la télévision! »

SSW, Kitzbühel