Loic Meillard n’a pas toujours été au départ du super-G cette saison. Mais lorsqu’il s’est présenté dans le portillon en vitesse, il a souvent obtenu de bons résultats au moment de franchir la ligne avec notamment une 8e place à Bormio en décembre, avant de monter sur le podium à Garmisch-Partenkirchen (3e) et aux finales à Saalbach (2e). Sur une saison où il a signé sa première victoire en slalom, le skieur d’Hérémence a démontré une fois de plus qu’il peut être dangereux également en vitesse. Un chemin qu’il veut toujours emprunter dans le futur, mais en sélectionnant bien les courses qui lui conviennent le mieux.
«Je sais que je ne peux pas être performant sur toutes les pistes et toutes les neiges, il me manque encore un peu d’expérience et de kilomètres», a-t-il confié au terme de la meilleure saison de sa carrière. Le programme pour l’hiver prochain reste donc inchangé. «Ça restera le même focus: le géant, le slalom et le super-G sur certaines courses.»
Prendre du plaisir en descente
Cet hiver, le skieur de 27 ans a notamment sauté les épreuves de vitesse à Val Gardena et à Kvitfjell. «Tout faire, ce n’est pas forcément réalisable de toute façon. Sur quelques semaines oui, mais tenir une saison c’est compliqué. Il faut faire des choix.» Des décisions qui seront prises après que le calendrier de la prochaine saison doit officialisé au mois de juin.
Le Valaisan admet que la vitesse reste «une envie, un objectif, mais petit à petit». Des départs plus fréquents pourraient lui permettre de gratter d’importants points au classement général de la Coupe du monde, où il a terminé 2e derrière Marco Odermatt cet hiver. Toutefois, il ne faut pour l’instant pas l’attendre sur l’épreuve reine, même s’il était prévu qu’il s’aligne dimanche à Saalbach sur la dernière descente, finalement annulée.
«Le but n’est pas de faire des points en descente. Si je prends le départ, c’est par plaisir, c’est pour emmagasiner de l’expérience pour, peut-être, un jour ou l’autre faire le changement sur la vitesse.» Un indice donc qu’il pourrait changer d’avis à l’avenir.
Sim Sim Wissgott, Saalbach-Hinterglemm