Préparation
“L’été s’est bien passé. On a pu bien travailler le physique, notamment les points sur lesquels on voulait progresser. L’accent a été mis sur la force et les sauts. J’ai progressé, mais sans forcément prendre des kilos. Sur les skis, je pense qu’on a eu plus de chance que les autres équipes puisque contrairement à elles, on a eu grand beau à chaque fois. On a pu s’entraîner dans de très bonnes conditions.”

Objectifs
“Je n’ai pas vraiment de but chiffré même si je veux essayer de m’améliorer en slalom et en géant. Je dois tous les disputer cet hiver. Le seul objectif est de rentrer dans les 30 meilleurs dans toutes les courses et de progresser sur la liste de départ. Je souhaite également rester en bonne santé, ne pas me blesser cette année.”

Jeux olympiques
“Si je peux y aller, ça sera une expérience, un bonus mais pour l’instant je n’y pense pas trop car il y a beaucoup de courses tout autant importantes, voire plus qui ont lieu avant.”

Saison passée
“J’ai pas mal appris de ma blessure (ndlr: au genou droit en décembre). J’ai notamment pu profiter de cette expérience dans ma préparation cette année et modifier quelque peu ma façon de m’entraîner. Je fais moins de jours de ski d’affilée et donc une pause au bout de 3-4 jours pour ne pas surcharger le corps.”

Expérience
“Je sais maintenant à quoi m’attendre. Je peux plus me concentrer sur la course et moins me disperser. C’est quelque chose de positif, qui vient avec les années. J’apprends de mes erreurs. Par exemple, le fait d’enfourcher la dernière porte à Alta Badia m’a énervé sur le moment mais au final, j’ai appris sur moi-même et je sais désormais comment réagir dans ce genre de cas.”

Reconnaissance
“Je ne suis pas un skieur qui connaît toute la course par cœur. Je préfère y aller au feeling, comme ça vient. Au final, on arrive toujours un peu différemment de ce qu’on avait imaginé, un peu plus vite, un peu plus lent. Du coup, je connais surtout les points-clé.”

Equipe
“On est tous sur un pied d’égalité. On se tire la bourre et on s’entend tous bien. C’est vraiment l’idéal pour progresser. C’est une bonne chose de pouvoir discuter entre nous.”

Sœur
“J’ai eu pas mal de contacts avec elle cet été. On s’est croisé quelques fois aux camps d’entraînements ou à la maison. Je pense que physiquement elle est prête, sur les skis aussi. Il n’y a plus qu’à lâcher les chevaux et je suis sûr que ça va bien aller. Elle n’a plus vraiment besoin de conseils lorsqu’elle fait partie des meilleures au monde, mais on discute ensemble et je suis évidemment ses courses.”

 

Laurent Morel