Elle n’a que 19 ans, mais les espoirs de l’équipe de Suisse reposent de plus en plus sur ses épaules. Pour sa deuxième saison en Coupe du monde, Mélanie Meillard espère confirmer son potentiel démontré l’hiver dernier. “J’ai eu une bonne préparation d’été sur les skis et physiquement à côté, a assuré la 29e du dernier classement général de la Coupe du monde. Je pense que c’est le moment de commencer.”

Il y a un an à Sölden, elle s’apprêtait à disputer sa première course avec l’élite. Elle avait terminé 18e avec le dossard 41. Aujourd’hui les choses ont changé, puisque la Valaisanne est notamment passé du Cadre B de Swiss-Ski à l’Equipe nationale. “Je prends les choses comme elles viennent, explique-t-elle. Quand on me demande quelque chose, je le fais si j’ai l’occasion de le faire. J’ai bien vécu de passer l’été avec le groupe Coupe du monde. De plus, je connais le Circuit et où me situer désormais.”

Un premier podium?

A l’heure d’évoquer la saison qui s’annonce, la skieuse d’Hérémence n’a pas coupé à la tradition qui veut que la plupart des athlètes prennent “course après course”. “Je me dis que ça se passe bien en début d’hiver, les Jeux olympiques vont devenir un objectif, a poursuivi Mélanie Meillard. Mais j’essaie de ne pas me mettre la pression.”

Rapidement, le podium pourrait toutefois devenir un objectif pour la soeur de Loïc. “Tout le monde y pense un peu, mais je ne me dis pas qu’il faut que j’en fasse un samedi par exemple, rigole-t-elle. Je l’ai jamais fait mais j’ai fait des bon entraînements dernièrement et si ça doit arriver, ça arrivera tandis que si je dois attendre, j’attendrais.”

Avec Lara Gut, Mélanie Meillard représente certainement les meilleurs chances helvétiques à Sölden. Sur le glacier du Rettenbach, elle sera accompagnée par Wendy Holdener, Jasmina Suter, Elena Stoffel, Aline Danioth et Rahel Kopp.

Laurent Morel, Sölden