A 30 ans, Mauro Caviezel semble avoir atteint l’âge de la maturité. Le skieur de Beverin est monté sur 4 podiums cet hiver et sa régularité lui permet de terminer dans le top 3 mondial tant en super-G qu’en combiné. Il occupe par ailleurs actuellement le 7e rang du classement général de la Coupe du monde. Longtemps freiné par les blessures, le Grison semble désormais pouvoir exprimer son plein potentiel. Mais il espère encore faire mieux dès l’hiver prochain.

Mauro Caviezel, comment ça s’est passé aujourd’hui?

Je me sentais vraiment bien avant la course. Comme toute la semaine d’ailleurs. La neige est bonne pour skier. Mais il ne faut pas oublier que c’est toujours une bataille pour jouer tout devant car le niveau est très élevé. Il faut se surpasser.

Que retenez-vous de votre saison?

Je suis super content. Je ne peux pas toujours être tout devant, mais j’ai pu jouer les premiers rôles dans mes trois disciplines (ndlr: descente, super-G et combiné) et c’est super important pour moi.

Vous allez certainement terminer parmi les 10 meilleurs au classement général de la Coupe du monde. Plutôt pas mal non?

Oui, c’est vraiment un excellent résultat pour moi. Je ne m’y attendais pas forcément. Je suis heureux d’avoir réussi à être régulier.

Qu’est ce qui s’est mieux passé cet hiver que le précédent?

C’est toujours très dur à dire. Des fois, c’est une question de santé, d’autres fois du staff autour de moi, de la confiance, du matériel. Pour moi, j’ai dû faire face à de nombreuses blessures au cours de ma carrière mais depuis la saison dernière, je suis tranquille à ce niveau. C’est important. Je crois qu’il y a un mélange de tout ça qui me permet d’être là où je suis désormais.

Le fait que Beat Feuz et l’équipe de Suisse réussisse des bons résultats, ça aide aussi?

Bien sûr. On se pousse entre nous à l’entraînement. J’essaie bien sûr de m’inspirer de Beat, d’apprendre de lui. Ça m’aide vraiment.

Espérez-vous faire encore mieux dans le futur?

J’espère toujours pouvoir regarder vers l’avant. J’essaie de profiter de l’expérience que j’engrange à chaque course et d’y aller pas à pas. Il ne faut pas oublier que ce n’est pas simple, mais oui, j’espère faire encore mieux.

Laurent Morel, El Tarter