À sa manière de se jeter dans les matelas de sécurité de la raquette d’arrivée, on pouvait lire le soulagement dans l’attitude de Marco Odermatt. Grand favori à sa propre succession, le Nidwaldien a prouvé qu’il serait bien l’homme à battre cette saison. Il a réussi une véritable démonstration sur le glacier du Rettenbach de Sölden, reléguant son premier poursuivant, le Slovène Zan Kranjec, à 0″76! Après être monté sur son 30e podium pour sa 99e course de Coupe du monde, Odi a pu enchaîner les interviews avec aisance et confiance.

Marco Odermatt, vous avez montré une nouvelle fois beaucoup d’aisance dans votre ski, que retenez-vous de cette première course de la saison?

Merci! Il est vrai que c’était pour moi une très belle course. Pourtant, la neige était particulièrement difficile à skier en deuxième manche. Mais je retiens que c’est le début de saison parfait.

Vous avez une large marge sur vos adversaires

C’est vraiment cool car c’était vraiment difficile à skier. D’ailleurs, j’ai beaucoup attaqué et j’ai commis des fautes. Il y a eu quelques portes très compliquées en deuxième manche. Mais bon, j’ai pu rester sur mes skis, c’est le principal.

Vous semblez apprécier particulièrement cette piste ici à Sölden.

En effet, Sölden est spécial pour beaucoup de choses. C’est la première course de la saison et tout est différent. C’est ici qu’on découvre si l’entraînement estival paie enfin. J’ai connu beaucoup de belles courses ici.

Et cette saison en particulier, cela prouve que vous étiez dans le juste cet été.

Exactement. L’été a été très long. En plus tu fois t’entraîner dans beaucoup de conditions différentes. Donc c’est cool de montrer que tout va bien et de commencer la saison comme ça.  Par ailleurs, c’est un succès important dans l’optique d’aller gagner les autres classiques de l’hiver.

Quel va être votre problème pour les prochaines semaines? Allez-vous faire l’impasse sur le parallèle de Lech/Zürs?

En effet, je vais me concentrer sur la vitesse. Je fais d’abord une pause puis de l’entraînement physique et sur les skis deux ou trois jours avant de s’envoler pour les États-Unis avec le reste de l’équipe de vitesse.

Laurent Morel/JT, Sölden