Très déçu samedi à l’issue du géant, Loïc Meillard a retrouvé le sourire ce dimanche, en terminant 3e du slalom de Val d’Isère, s’offrant un deuxième podium cet hiver. Au terme d’un combat sur une Face de Bellevarde particulièrement difficile à skier, le Valaisan a pu respirer. Sixième après la première manche, il a su rester calme et profiter du tracé de son entraîneur Julien Vuignier pour gagner trois rangs sur le second parcours.

Loïc Meillard, vous avez su dompter cette piste et finalement aller décrocher ce podium.

Oui, c’était un week-end compliqué, on ne peut pas dire que c’était une partie de plaisir. Mais je suis content de repartir d’ici avec un podium.

Pouvez-vous nous raconter votre course du jour, avec cette première manche difficile et cette seconde, lorsqu’on avait l’impression de revivre le scénario du géant, quasiment?

C’était un peu la même chose, jour blanc, en effet. Il y avait des marques, c’était difficile de savoir où on mettait les pieds et de trouver la bonne ligne pour skier vite. Ça rend les choses très compliquées.

Votre entraîneur (Julien Vuignier) a tracé cette deuxième manche pour vous, comme il nous l’a confié. C’est une aide, un petit coup de pouce?

Certainement, surtout de savoir qu’on s’est entraîné là-dedans tout l’été. On a pu tracer pour que ça nous arrange avec les trous et mettre toutes les chances de notre côté. À la fin, il faut tout de même faire le job et des fois ça ne fonctionne pas. Heureusement, aujourd’hui, c’est passé du bon côté.

C’était un petit peu plus tournant, à votre avantage donc?

C’est ce qu’on avait choisi de faire, oui.

C’était une journée compliquée pour le reste de l’équipe. Cette situation vous ajoute-t-elle de la pression?

Toute l’équipe donne son maximum. Autant Luca (ndlr: Aerni) que Daniel (Yule), Marc (Rochat) et Tanguy (Nef) peuvent skier très vite. C’est juste que pour l’instant, ils n’ont pas encore réussi à le faire pleinement en course. Mais ils en sont capables. Il leur manque encore de la confiance. J’espère que ça va monter en puissance, la saison est encore longue. Tout est encore faisable.

Quel premier bilan tirez-vous de votre début d’hiver?

En slalom, ça se passe pas si mal. En géant en revanche, il y a encore un peu de travail pour réussir à être tout devant.

Physiquement, vous êtes désormais à 100%?

Après chaque course, ça tire. Il faut quelques jours de repos. Mais en skiant, ça ne me gène pas et je crois que c’est le plus important.

Quel est le programme des prochaines semaines?

Je vais faire un jour de géant et un jour de slalom avant d’aller à Alta Badia, en forme, en espérant aller chercher des bons résultats.

Laurent Morel, Val d’Isère