Johan Eliasch est un homme ambitieux et le milliardaire n’aime pas faire les choses à moitié, surtout lorsque l’on est avide de pouvoir. Seulement membre du CIO depuis 45 jours, le président de la Fédération internationale de ski entend s’élever encore plus haut dans les sphères sportives et figure parmi les sept candidats à la présidence du CIO.
C’est une surprise de retrouver l’homme d’affaire britannique qui ne fait pas l’unanimité dans le milieu du ski et du snowboard. Les critiques sont nombreuses envers Johan Eliasch qui n’hésite pas à mélanger ses casquettes depuis 2021, année lors de laquelle il a atterri sur le trône de la FIS, tout en conservant son poste de président et de directeur chez Head.
Des candidats à fort potentiel
Mais l’homme de 62 ans peut-il vraiment prétendre s’asseoir au sommet du sport mondial? Rien n’est moins certain. Car pour succéder à Thomas Bach, qui quittera ses fonctions de président l’année prochaine après 13 ans en poste, Johan Eliasch fait face à six redoutables candidats. On y retrouve le Prince Feisal Al Hussein (JOR), le président de la Fédération de gymnastique Morinari Watanabe (JAP), l’ancienne championne olympique de natation Kirsty Coventry (ZIM) ou encore le fils de l’ancien président du CIO, et actuel vice-président, Juan Antonio Samaranch Jr. (ESP). Mais les deux favoris au poste sont Sebastian Coe (UK), ancien champion olympique sur 1500 mètres et actuel président de World Athletics, la fédération internationale d’athlétisme, et David Lappartient (FRA), le président de l’UCI.
L’élection se déroulera entre le 18 et le 21 mars 2025 à Olympie en Grèce. Avant cela, les sept postulants devront se présenter devant les 111 membres du CIO en janvier à Lausanne.
JT