Il y a un an, la bombe de Comano était repartie du glacier du Rettenbach avec une victoire et 100 points Coupe du monde. Cette fois, c’est avec une élimination que Lara Gut a entamé sa saison. Pourtant, elle ne voulait pas se plaindre, alors qu’elle a décidé de sa participation 24 heures plus tôt, quelque 8 mois après sa blessure au genou gauche.

«J’avais envie de faire la course, rappelle-t-elle. C’était cool. Je n’avais pas vraiment d’ambition, je voulais surtout comprendre ce qu’il fallait encore que je travaille. Je me suis rendu compte qu’il me manque uniquement de faire des manches en mettant les gaz. Mais je pensais avoir plus de peine à retrouver l’instinct qui me porte en bas sans réfléchir, c’est donc positif. J’ai jamais eu mal au genou.»

«Simplement heureuse»

Si elle n’a rien perdu de son talent, la gagnante du grand Globe de cristal en 2016 accusait du retard sur les meilleures aux temps intermédiaires avant sa sortie de piste. «J’ai un mois pour m’entraîner. A Killington, ça sera beaucoup plus simple. Je ne m’attendais pas à être à Sölden, donc je suis simplement heureuse, je ne m’attendais pas à ce que ce soit si facile. Je ne voulais pas me mettre de pression. Le fait d’avoir eu des bonnes sensations et d’avoir appris quelque chose, ce n’est que du positif. Maintenant, j’ai des outils de plus qui vont m’aider.»

Son élimination ne l’a donc pas trop perturbée. «De toute façon, c’était que du bonus ici, je ne savais pas à quoi m’attendre.» Les prochains entraînement de la skieuse de 26 ans sont prévus à Saint-Moritz, durant la plupart du mois de novembre.

LMO, Sölden