“Lara est très forte actuellement. Elle peut faire ce qu’elle veut sur les skis, c’est impressionnant.” Le compliment émane de Corinne Suter. La championne du monde de la descente, 3e et 2e dans le Val di Fassa, ne peut qu’admirer la façon dont skie Lara Gut-Behrami actuellement. La Tessinoise a remporté les deux descentes agendées dans le Trentin, signant un quatrième succès consécutif en Coupe du monde tout en prenant ses aises au sommet du classement général. “En tant qu’athlète, je recherche à devenir chaque jour meilleure”, confie la skieuse de Comano qui ne s’avoue pas, pour autant, dans la forme de sa vie. “J’ai simplement beaucoup de confiance en mon ski. Et il existe une part de chance également, car ce n’est jamais facile de remporter une course.”

Si Lara Gut-Behrami est aussi performante ces dernières semaines, c’est grâce à un travail, qui a pris de longs mois, de construction. Ou plutôt de reconstruction après sa grosse blessure à un genou subie aux Mondiaux de Saint-Moritz en 2017. Il a fallu tout reprendre depuis le début pour retrouver le virage qui était le sien en géant. “C’est la discipline la plus importante pour moi. Du moment que je suis performante dans cette discipline, je le suis également en vitesse”, rappelle la double championne du monde en prenant pour exemple la saison 2015-2016 à l’issue de laquelle elle avait triomphé au classement général tout en se battant pour les podiums en géant.

Dimanche, la Tessinoise de 29 ans partira à la conquête d’un troisième Globe de cristal en super-G. Une 25e place lui suffira pour s’adjuger le trophée. Elle aura encore l’occasion d’ajouter celui du général et celui de la descente lors des finales de Lenzerheide dans un peu plus de deux semaines.

JT