Il faisait beau et chaud ce samedi à Wengen. Sur une neige parfaitement préparée, Beat Feuz en a profité pour emballer al station bernoise dans une euphorie dont elle n’osait pas rêver. Quelque 35’000 spectateurs, répartis tout au long de la piste du Lauberhorn ont pu applaudir leur champion. Beat Feuz leur a bien rendu puisqu’il a tout simplement remporté sa 2e victoire dans l’Oberland bernois, après un premier succès en 2012, lors de sa “première carrière”, avant de devoir faire face à de nombreuses blessures.
“Quelque chose d’incroyable”
“C’est quelque chose d’incroyable, s’est exclamé l’Emmentalois. Je me sens bien, je suis à un très bon niveau cette saison et j’espère pouvoir continuer sur cette voie.” En devançant Aksel Lund Svindal (de 0″18) et Matthias Mayer (de 0″67), il revient à moins de 60 points du Norvégien au classement de la discipline. Et ce à une semaine de l’épreuve de Kitzbüehl, autre classique de janvier ô combien importante.
Parti avec le dossard 1 ce samedi, “Beati” a su profiter au maximum d’une piste immaculée et dure. Sa technique et sa manière de tailler les courbes ont une nouvelle fois fait merveille sur le Lauberhorn. La différence face à Aksel Lund Svindal, il l’a faite dans les tous derniers mètres de course. Le Bernois s’est ensuite contenté d’attendre le passage de ses adversaires dans le fauteuil promis au leader, souriant un peu plus à chaque fois que le chronomètre montrait du rouge à l’arrivée.
Roulin et Barandun dans le Top 15
Pour leur première descente de Coupe du monde à Wengen, Gilles Roulin et Gian Luca Barandun ont réussi l’ exploit d’intégrer le Top 15. “C’est magique de voir comment vit le ski suisse”, s’est réjoui le Zurichois, 14e. Parti avec le dossard 39, Marc Gisin (19e) a également confirmé son regain de forme. Mauro Caviezel (22e) marque également quelques points.
Moins de réussite en revanche pour Patrick Küng (31e), qui peine toujours à retrouver totalement la confiance. Nils Mani (34e), Urs Kryenbühl (40e), Stefan Rogentin (44e) et Ralph Weber (47e) terminent plus loin.
Laurent Morel, Wengen