Noémie Kolly prend actuellement son mal en patience après une nouvelle blessure au genou gauche. Ce n’est que depuis peu que la Gruérienne peut se déplacer, de temps en temps, sans ses béquilles, bien qu’elles lui soient toujours indispensables après son opération. Voici deux mois, la Fribourgeoise était victime d’une d’une déchirure des ligaments croisé et latéral externe à l’entraînement à Copper Mountain.
Comme dans toute blessure, le moral oscille entre les bons et les mauvais jours. ““Il y a des jours où c’est plus compliqué que d’autres, c’est sûr, mais globalement ça va parce qu’il faut bien avancer. Ça ne sert à rien que je repense tout le temps à la chute et à ma blessure, donc là, mon but c’est de guérir», explique la skieuse de 26 ans qui est actuellement suivie deux à trois fois par semaine par des physiothérapeute près de chez elle à Bulle, avant d’intensifier le rythme en prenant la route de Macolin pour poursuivre une rééducation complète.
Revenir sur les skis sans douleur avant de se projeter
L’objectif de remettre les skis lui permet de garder le moral et d’avancer. Toutefois, la vice-championne junior de descente 2019 n’arrive pas encore à se projeter sur son avenir. La question de retourner en Coupe du monde reste encore compliquée à aborder si rapidement après l’intervention. La rééducation de son genou reste actuellement la priorité. « On parlera d’un potentiel retour lorsque je pourrai skier sans douleur », confie-t-elle.
Malgré sa convalescence, Noémie Kolly suit toujours les courses devant sa télévision. « Je n’étais pas certaine moralement de pouvoir regarder les compétitions féminines. Mais finalement, cela permet de rester connectée avec le milieu. » Elle a naturellement vibré pour son amie Malorie Blanc, avec qui elle avait l’habitude de partager certains trajets sur la route, lors de la descente de Sankt Anton, ponctuée par une incroyable 2e place avec le dossard 46. ”J’étais trop contente pour elle parce qu’elle l’a mérité. Elle a également prouvé tout cet été, à tous les entraînements, qu’elle était très rapide. C’est cool de la voir s’affirmer dès sa deuxième course en Coupe du monde.” Avec l’espoir pour Noémie Kolly de retrouver son amie valaisanne le plus rapidement sur les pistes.
Lucie Morel