Maxime Chabloz est l’une des stars de demain. En fait, à 19 ans, le phénomène des sports de glisse est déjà tout en haut de l’affiche. Né dans une famille de sportifs – son frère Yannick brille en Coupe d’Europe de ski alpin -, il s’est qualifié pour le Freeride World Tour, qu’il disputera donc en 2022. Tout sauf une surprise, tant l’avénement du prodige était attendu au plus haut niveau. Quatrième des Qualifiers l’hiver dernier, il avait en effet raté son ticket pour l’élite surtout à cause de l’interruption due à la pandémie de Covid-19.
Mais cette fois, Maxime Chabloz n’a pas manqué le coche. Impressionnant à Nendaz, pour la première épreuve 4* de la saison, il a ensuite officié comme ouvreur lors de l’Xtreme de Verbier puis a fait le nécessaire lors des deux étapes disputées en Engadine pour assurer sa place au sommet de la hiérarchie du circuit qualificatif. Celui qui se dit Suisse avant d’être Romand ou Alémanique sait où il va. Déjà au top en kitesurf freestyle (il a remporté en 2020 la seule étape de Coupe du monde au programme), le rider de Beckenried va donc intégrer le circuit mondial de freeride l’hiver prochain.
Parvenir à concilier les deux disciplines n’a rien d’une sinécure. Pourtant, l’hyperactif athlète semble en mesure de pouvoir maîtriser son ascension vers les sommets. Bien entouré, la tête sur les épaules, il gère jusqu’à maintenant sa carrière de main de maître. Rencontré il y a quelques semaines, Maxime Chabloz évoque sans sourciller son parcours, ses passions, ses disciplines, les Jeux olympiques et plein d’autres sujets.
Laurent Morel, de retour de Nendaz