Solide 12e du super-G des Championnats du monde, Malorie Blanc a pris la 19e place de la descente à Saalbach ce samedi. La Valaisanne nourrissait quelques ambitions, mais ne voulait surtout pas se mettre de pression en Autriche. Alors qu’il lui reste encore le combiné par équipes à disputer, elle s’estime malgré tout satisfaite de ses débuts dans un grand rendez-vous.

Malorie Blanc, pour cette deuxième épreuve aux Championnats du monde, on sent que vous avez surtout engrangé de l’expérience.

Oui, c’est ça. Il ne faut pas que je sois trop dure avec moi-même mais c’est vrai que n’ai pas montré le ski que j’aurais aimé. J’aurais souhaité skier avec plus de confiance, avec plus de relâchement aussi. Mais c’est comme ça. La piste est assez particulière et j’apprends aussi à skier dans ces conditions.

Vous n’avez pas réussi à totalement lâcher les chevaux aujourd’hui?

C’est difficile à expliquer. J’ai essayé de me mettre dans ma course mais ce n’était pas facile. Les intervalles au départ étaient assez longs, c’est également des choses que je dois apprendre à maîtriser. Mais sinon, je vais bien physiquement alors c’est positif. J’essaie aussi de m’imprégner de l’ambiance.

Vous n’avez pas trouvé les bonnes sensations sur cette neige?

C’est vrai qu’elle était un petit peu différente d’hier. Après, il n’y a pas d’excuse car c’était très bien préparé.

Après votre bon résultat en super-G, vous vous êtes mis un petit peu de pression?

Non, vraiment pas. Je commence à me connaître et à comprendre que ça ne marche pas trop sur moi. Cependant, je n’ai peut-être pas assez équilibré le curseur du stress, on essayera d’analyser ça à froid.

C’était important de faire ces premiers pas en Championnats du monde?

Bien sûr! Si j’ai l’opportunité de skier aux prochains Championnats du monde, beaucoup de choses ne seront plus totalement nouvelles. J’aurais mes petits repère et je saurais comment gérer la situation. En plus, ce serait à la maison…

Il vous reste encore le combiné par équipes, une belle épreuve en vue?

Oui, mais je ne sais pas encore avec quelle slalomeuse je vais être alignée. Cependant, il n’y a que des chouettes personnes alors je me réjouis et j’espère que l’autre sera contente d’être avec moi. Je me réjouis.

Laurent Morel/JT/GBU/SSW, Saalbach-Hinterglemm