«Iceman» ne va peut-être pas rester de glace cette fois. C’est un gros coup de massue qui vient l’assommer à trois jours seulement du début de la saison de Coupe du monde à Sölden. Carlo Janka a perdu l’équilibre lors d’une manche d’entraînement de géant à Diavolezza (GR), selon Swiss-Ski.

Victime d’une rupture isolée d’un ligament croisé au genou droit, le vainqueur du gros Globe de cristal en 2010 reste confiant malgré une blessure grave, et qui signifie parfois, voire souvent, la fin de saison pour les athlètes. «C’est clair que c’est négatif, a relevé le champion olympique de géant à Vancouver en 2010. Cependant, on va dans un premier temps essayer de traiter la blessure de façon conservatrice.» S’il est évident qu’il ne sera pas à Sölden ce week-end, Janka est d’ores et déjà en train de travailler à son retour. Il va rapidement débuter une rééducation intensive.

“On va essayer de traiter la blessure de façon conservatrice”
Carlo Janka

Selon l’ATS, le Grison devra se faire opérer quoi qu’il arrive, mais il aurait décidé d’attendre la fin de la saison pour passer sur le billard. Il faut dire que le champion du monde de géant en 2009 semblait revenir à son meilleur niveau. Il avait notamment remporté le super-G de Jeongseon (KOR) en février 2016. Il s’agissait alors des épreuves-test des prochains Jeux olympiques de PyeongChang.

Un changement de règlement avantageux pour lui

Tous les espoirs étaient permis, notamment en géant, où Janka devrait profiter de la diminution du rayon des skis dans la discipline. Le skieur d’Obersaxen n’avait jamais réellement réussi à s’adapter aux skis d’un rayon de courbe de 35 mètres, mis en place en 2011. Le retour à des skis avec un rayon de 30 mètres plus proches de ceux sur lesquels (27 mètres) il a remporté ses principaux succès, devrait bien mieux lui convenir.

Opéré d’une arythmie cardiaque en 2011, le skieur d’Obersaxen (31 ans) avait jusqu’ici évité les graves blessures, même s’il a souvent été embêté par son dos, et que sa carrière a connu des hauts et des bas jusqu’à aujourd’hui.

LMO