Il n’y a plus de doute possible. Ami Oreiller va bel et bien faire son retour à la compétition dès la saison prochaine. Le Valaisan de 30 ans a décidé de franchir le pas après son écrasante victoire face à d’anciennes pointures du ski lors des championnats valaisans des moniteurs de ski. Il a notamment devancé Christophe Roux, ancien athlète moldave qui a participé aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010.
Le fait de voir des skieurs valaisans briller en Coupe du monde à l’image de Ramon Zenhäusern, Daniel Yule, Luca Aerni, Justin Murisier et Loïc Meillard a dû le motiver tout particulièrement. S’il ne fait plus partie des espoirs du canton, l’expérience de celui qui est entre-temps devenu responsable d’un hôtel à Verbier pourrait s’avérer d’un précieux secours. Désormais, il souhaite que le terme d’Oreiller ne soit plus associé à l’hôtellerie mais bien affiché sur les écrans géants dans les aires d’arrivée de Coupe du monde.
Présent à Sölden?
Selon nos sources, bien informées, son premier objectif sera le géant d’ouverture de la Coupe du monde de Sölden. Sur le glacier autrichien qu’il affectionne particulièrement, la piste doit lui permettre de faire parler au mieux ses qualités techniques. Pour atteindre ses objectifs, il s’est entouré de Louis Borloz, ancien entraîneur du Centre national de performance de Brigue, qui a notamment coaché Justin Murisier et Daniel Yule. Son entraîneur a d’ailleurs déclaré que la préparation bat déjà son plein. “Je n’ai jamais vu un athlète avec un tel physique”, a-t-il avoué, sans donner plus de détails.
Après quelques départs en Coupe du monde entre 2009 et 2011, la progression d’Ami Oreiller a été stoppée net par une blessure à un genou. Le Bagnard s’est battu pour revenir pendant quelques saisons et avait fait son retour sur le Cirque blanc en 2015, mais il avait finalement décidé de mettre un terme à sa carrière. A son palmarès, il compte une victoire en Coupe d’Europe et un titre de champion suisse de géant.
Nous avons contacté les actuels membres entremontants de l’équipe nationale actuelle. Leur avis est à retrouver ici.
Daniel Yule: “J’ai la chance d’occasionnellement jouer au squash ou au golf avec Ami. Il n’a rien perdu de son esprit de compétiteur. Cela me fait penser qu’il ne reculera devant rien pendant son comeback et qu’il mettra tout en oeuvre pour atteindre ses objectifs.”
Justin Murisier: “Ami Oreiller a longtemps été pour moi un modèle. Je me suis inspiré de son style. L’une de mes grandes satisfaction est d’avoir terminé champion suisse à égalité avec lui devant un certain Beat Feuz. En regardant cette image, je crois au retour au premier plan d’Ami.”
SkiActu