On s’attendait à un concours de haut vol et on n’a pas été déçu. Sur le grand tremplin du Ruyi, Marius Lindvik a assuré le spectacle pour remporter la médaille d’or au nez, à la barbe et aux spatules du grand favori Ryoyu Kobayashi, qui s’était imposé sur le petit tremplin.

En tête après la première manche, le Japonais volant n’a rien pu faire face au Scandinave qui a réussi un second saut d’anthologie à 140 mètres, soit 50 centimètres de moins que lors de son premier bond, mais avec une plateforme d’élan plus basse. Lindvik est le premier Norvégien a être sacré dans la discipline reine depuis Toralf Engan, titré en 1964 à Innsbruck, une éternité pour la plus grande nation du saut à ski. Le podium est complété par l’Allemand Karl Geiger. Double champion olympique en titre, le Polonais Kamil Stoch se pare de chocolat.

Comme attendu, les Suisses ne se sont pas mêlés à la lutte pour les médailles. Gregor Deschwanden a pris la 22e place. Pour son dernier concours individuel, pour ce qui est ses septièmes Jeux olympiques, Simon Ammann se classe 25e. Killian Peier, qui n’a pas trouvé ses marques en Chine, termine au 27e rang. Dominik Peter ne s’est pas qualifié pour la seconde manche.

JT, Zhangjiakou