Cela devait être l’une des principales révolutions de l’hiver à venir mais l’interdiction du fluor attendra, pour le plus grand bonheur des adeptes de cette matière sans pareille pour faire glisser les skis. Les « farts fluorés » ne seront plus autorisées en 2021/2022 confirment toutefois ce vendredi la FIS et l’IBU. Les délais sont trop courts pour mettre en place des contrôles totalement efficaces dès cet hiver, signalent les deux fédérations.
« La saison à venir sera utilisée pour des tests supplémentaires en laboratoire et sur le terrain, pour finaliser les protocoles, afin de permettre la mise en œuvre de l’interdiction à tous les niveaux de compétition, explique la FIS. Au cours des dernières semaines, un système portatif capable de détecter le fluor sur les skis et les snowboards a été testé. » Seul hic, et si moins de 1% des tests sont faux, il existe encore des « sources d’erreurs ».
Des normes strictes
Les fédérations, qui travaillent main dans la main, veulent donc améliorer leurs capteurs, des « pistolets lecteurs à infrarouge », comme l’explique SkiChrono, et procéder à des tests supplémentaires en extérieur pour éviter tout souci ultérieur. Un plus grand nombre de dispositifs de tests pourra également être acquis et distribué aux organisateurs.
Pour rappel, il a été prouvé scientifiquement que certains composants du fameux fart fluoré ont des effets nocifs sur l’environnement et la santé, d’où la mise en place de ces nouveaux règlements. « À partir de la saison prochaine, nous irons au-delà des exigences de l’UE et veillerons à respecter les normes les plus strictes en matière de protection de l’environnement, c’est pourquoi nous interdirons complètement les cires fluorées », rappelle Olle Dahlin, président de l’IBU.
LMO
