La tempête Benjamin devrait passablement épargner le Tyrol autrichien cette fin de semaine. On peut même s’attendre à une météo favorable pour le géant féminin de Sölden samedi. Les prévisions sont en revanche plus mauvaises pour la course masculine dimanche.
Les organisateurs peuvent souffler dans l’Ötztal. Alors que la tempête Benjamin traverse actuellement l’Ouest de l’Europe, Sölden et le Tyrol autrichien devraient être plutôt épargnés. « Elle va passer entre aujourd’hui (ndlr: jeudi) et demain (vendredi) », décrit Aude Untersee, météorologue pour MétéoSuisse. « Mais cela ne devrait pas être trop fort car la zone est protégée par les Alpes. »
Concrètement, si la pluie devrait se mêler à la neige en station ce jeudi et ce vendredi, une quinzaine de centimètres d’or blanc au maximum devraient se déposer sur le glacier du Rettenbach, qui accueille samedi et dimanche les premières courses de la saison de Coupe du monde. Le vent soufflera encore vendredi avant de largement se calmer samedi. Le ciel devrait même se dégager pour le géant féminin, ce qui pourrait offrir de belles images aux spectateurs et téléspectateurs avec un paysage féérique.
Une nouvelle perturbation dimanche
Pour dimanche en revanche, l’optimisme est légèrement moins de mise. « Une petite perturbation va faire son apparition », détaille Aude Untersee. « Elle pourrait amener du brouillard et même quelques flocons dès le début de la matinée. » Avec une première manche prévue à 10h et une seconde à 13h, la première course masculine de l’hiver est ainsi en danger. Pensez d’ailleurs à régler vos montres, le changement d’heure aura lieu dans la nuit de samedi à dimanche.
De par leur configuration (sur un glacier) et leurs dates (fin octobre), les géants de Sölden sont souvent perturbées par la météo. Les organisateurs ont malgré tout réussi à lancer les courses la plupart du temps ces dernières années. En 2023, le géant masculin avait toutefois été interrompu à cause du vent après le passage de 47 concurrents. En 2022, c’est l’épreuve féminine qui avait subi les affres de la météo.
Laurent Morel, Sölden