Dès l’été prochain, et contrairement à ce qu’il s’est passé en 2024, les skieurs professionnels feront leur retour sur le glacier du Théodule au pied du Cervin. Les remontées mécaniques et Swiss-Ski ont en effet signé un accord jusqu’en 2034 et laissent donc derrière eux les déboires des épreuves helvético-italiennes de début de saison, qui n’ont finalement jamais pu se dérouler, sous fond de polémique environnementale notamment.
Concrètement, Zermatt et Swiss-Ski se sont entendus sur un accord concernant l’utilisation du domaine skiable du glacier comme site d’entraînement estival et automnal jusqu’en 2034. Les remontées mécaniques assureront la préparation et l’entretien quotidien des pistes d’entraînement sur le glacier du Théodule. La gestion de l’infrastructure d’entraînement incombera désormais entièrement à Swiss-Ski. La fédération utilisera le site pour ses propres équipes mais le mettra également à disposition d’autres nations, comme elle le précise dans un communiqué ce lundi. Les jeunes athlètes y auront également accès.
La FIS a donné son accord
Zermatt a également confirmé qu’elle souhaitait accueillir des courses de Coupe du monde. Dans ce même communiqué, la FIS et Swiss-Ski ont d’ailleurs donné leur accord pour l’organisation, entre 2028 et 2034, de deux courses de vitesse masculines sur la nouvelle piste du Gornergrat, chaque année durant la deuxième moitié du mois de mars. « La décision est toutefois conditionnée à l’homologation de la piste par la FIS et à la capacité de Zermatt à répondre à toutes les exigences requises pour l’organisation d’une étape de Coupe du monde », a-t-il été précisé. « La piste du Gornergrat sera de toute façon réalisée d’ici fin 2027 pour un usage touristique. Les autorisations de construction ont déjà été obtenues », est-il encore décrit.
« Il reste encore beaucoup à faire, mais nous mettrons tout en œuvre pour faire de Zermatt une étape incontournable de la Coupe du monde », a déclaré Diego Züger, co-directeur général de Swiss-Ski. Président des remontées mécaniques, Franz Julen est aussi optimiste et n’oublie pas la partie italienne du projet. « Si la nouvelle piste du Gornergrat est homologuée par la FIS, Zermatt et Cervinia disposeront, avec la Gran Becca, de deux pistes de vitesse très attractives pour la Coupe du monde, aux profils et aux niveaux de difficulté différents, tout en offrant des vues uniques sur le Cervin. Par ailleurs, Zermatt et Cervinia reprennent le concept transfrontalier et étudient la possibilité d’organiser des courses techniques de Coupe du monde à Cervinia en parallèle des courses de vitesse au Gornergrat. »
LMO/COM