Lara Gut-Behrami n’a pas encore trouvé la clé du succès lors des Championnats du monde de Saalbach. Après avoir terminé 8e du super-G, elle a connu l’élimination lors de la descente mondiale ce samedi. Malgré le fait qu’elle avait signé le meilleur temps lors du premier entraînement, la skieuse de Comano n’a jamais su « trouver le bon mix » sur « une neige particulière ». « Si on a un réglage trop agressif, le ski mord et si on essaie de mettre moins d’agressivité, on a l’impression que le ski ne produit pas de vitesse et roule sous le pied », analyse-t-elle sans parler de contre-performance pour autant.
Au final, l’important était ailleurs pour Lara Gut-Behrami après sa chute du jour, heureusement sans gravité. « Ce qui est fondamental, c’est que je vais pouvoir me réveiller demain matin et skier. » La skieuse est partie à la faute dans une courbe à droite après avoir vu son ski gauche se dérober. « Je ne sais pas si le ski a mordu ou si je n’étais pas bien positionnée dessus. Tout va très vite. Et sur ce type de neige, c’est facile de commettre des erreurs et de se casser un croisé. » Pas de regret pour la Tessinoise qui ne possédait que le 9e chrono, à près d’une demi-seconde du trio de tête, au moment de son élimination.
Pas de combiné par équipes
Une 9e médaille mondiale, la première depuis son double succès en super-G et en géant il y a quatre ans à Cortina d’Ampezza, devra encore attendre. « Je skie bien dans toutes les disciplines. Lors de chaque départ, j’essaie de donner mon maximum. Parfois, cela passe. Parfois, cela casse. » Il est déjà acquis que Lara Gut-Behrami ne participera pas au combiné par équipes et sera remplacée numériquement par Michelle Gisin.
La tenante du grand Globe de cristal entend pleinement se concentrer sur le géant jeudi prochain dans une discipline où elle monte en puissance ces dernières semaines après sa 2e place à Kronplatz en Coupe du monde. « Ce sera totalement différent que lors des épreuves de vitesse. Le matériel change, les appuis, le timing également. J’ai confiance en mon ski et j’espère avoir d’autres sensations. » Pour Lara Gut-Behrami, demain est un autre jour.
Johan Tachet/LMO, Hinterglemm