Ce jeudi, le Valaisan va prendre son premier départ officiel depuis Kitzbühel. Un sentiment qui le réjouit, même s’il ne sait pas trop à quoi s’attendre. Il s’explique.
Certes, il y a eu les entraînements de descente à Crans-Montana. Certes, il a officié comme ouvreur lors des Championnats de Suisse à Zinal. Mais cela fait bientôt une année qu’Arnaud Boisset n’a pas remis un « vrai » dossard sur les épaules. Le Martignérain se réjouit de retrouver la compétition ce jeudi à Copper Mountain, pour la première épreuve de vitesse de l’hiver de Coupe du monde.
« C’est cool, c’était une longue préparation depuis mon dernier départ à Kitzbühel », rappelle-t-il. Sur la Streif, le Valaisan avait subi une vilaine chute, la seconde après celle subie en début de saison à Beaver Creek. « Je pense qu’on a fait toutes les choses qu’il fallait faire durant l’été. Je me sens prêt et je me réjouis surtout de repousser la baguette d’un portillon de départ. L’heure est à la réjouissance, vraiment. »
Difficile toutefois d’évaluer son niveau pour le skieur de 27 ans, qui ne sait pas encore s’il sera capable de lâcher les chevaux et de se livrer à fond en course. Est-il là où il souhaitait être à ce moment? « Je pourrais répondre plus profondément à cette question après la course de demain, mais je crois, oui », avoue-t-il toutefois. « À l’entraînement, je n’ai pas fait le meilleur ski de ma carrière, mais ce n’est pas grave, c’est la course qui compte. Dans toute ma carrière, j’ai toujours été meilleur en course alors j’espère que ça va continuer. » Réponse ce jeudi dès 19h. Arnaud Boisset s’élancera avec le dossard 35.
Laurent Morel, Copper Mountain
