Il n’y avait peut-être qu’un homme pour empêcher les Suisses de réaliser une nouvelle fois une performance d’équipe de choix ors de la première descente de Kvitfjell. Cet homme, c’est Dominik Paris. L’Italien est le maître de Kvitfjell, puisqu’il s’y impose pour la quatrième fois sur l’Olympiabakken, un record sur la piste norvégienne.

Dans des conditions peut-être irrégulières, compte tenu du vent qui soufflait aléatoirement, le Transalpin a réussi la course parfaite pour s’offrir un premier succès cette saison, la 19e en descente pour rejoindre Peter Müller à la 2e places des skieurs qui ont remporté le plus de victoires dans la discipline reine, derrière l’Autrichien Franz Klammer et ses 25 triomphes.

Le grand Globe et le petit de la descente presque dans la poche de Odi

Derrière l’Italien, les Suisses n’ont pas à rougir puisqu’ils réalisent un nouveau magnifique tir groupé aux avant-postes. Avec en tête de liste, Marco Odermatt, 2e à 32 centièmes de Dominik Paris, qui fait un gros pas vers la conquête du Globe de cristal de la descente. ll compte 103 points d’avance sur Franjo von Allmen, « seulement » 4e sur l’épreuve du jour et qui s’est fait une énorme frayeur en frôlant les filets de sécurité sur un saut sur le haut du parcours.

Mais surtout, « Odi » est tout proche de la conquête d’un quatrième gros Globe de cristal. Un Globe, comme celui de la descente, que le Nidwaldien pourrait s’assurer samedi, puisque seul Loïc Meillard peut encore mathématiquement prétendre au trophée, pour autant qu’il remporte toutes les courses auxquelles il doit prendre part, dont la descente des finales et que, dans le même temps, Marco Odermatt ne marque pratiquement plus de points. Autant le dire, c’est joué…

Un premier podium en descente pour Stefan Rogentin

Stefan Rogentin s’est également joint à la fête du jour. Le Grison, davantage spécialiste de super-G, a pris une belle 3e place pour monter pour la cinquième fois de sa carrière sur le podium en Coupe du monde, la première en descente. Derrière, Franjo von Allmen (4e) et Alexis Monney (5e) auraient également pu prétendre monter sur la boîte, mais les deux médaillés de la descente mondiale ont commis l’une ou l’autre faute rédhibitoire pour espérer un meilleur classement.

Justin Murisier a manqué son affaire et se retrouve au 15e rang après s’est fait l’auteur d’une grosse faute. Le Valaisan termine juste devant Lars Rösti. Gaël Zulauf a terminé 39e, il a manqué cinq dixièmes toutefois au Vaudois pour inscrire ses premiers points en Coupe du monde.

JT