Pour la première fois depuis 2011 à Garmisch-Partenkirchen, les spécialistes de vitesse helvétiques vont repartir d’un Championnats du monde bredouilles. Pas de médaille à se mettre sous la dent, ni en descente, ni en super-G pour Lara Gut-Behrami, Corinne Suter et Cie. Les deux championnes suisses, accompagnées de Jasmine Flury il y a deux ans à Méribel, avaient toujours rapporté du métal au pays. Mais elles ont failli dans leur tâche à Saalbach. Rien d’alarmant pourtant pour Urs Lehmann, co-président de Swiss-Ski.
« Ce sont les règles du jeu dans des Mondiaux, ça ne correspond pas à la saison mais c’est comme ça. » Fataliste, l’Argovien ne s’alarme pas pour autant. « Jusqu’ici, on a eu deux médailles en quatre épreuves, c’est satisfaisant. » La relève féminine se fait attendre. « Il faut être patient, on ne s’attendait déjà par à voir revenir Malorie Blanc aussi vite après sa blessure la saison dernière », ajoute-t-il. « Après, on ne va pas se cacher que les résultats de ces Mondiaux pour la vitesse féminine sont en dessous des attentes. Il n’y a pas de raison de se justifier mais on est déçus. »
Déçus donc mais pas abattus. « Il reste encore beaucoup de belles épreuves à commencer par la descente masculine et les combinés par équipes, que j’attends avec impatience », relate encore le dirigeant, qui va faire un détour par Lenzerheide en début de semaine prochaine afin d’assister aux premiers Mondiaux de biathlon disputés en Suisse, avant de revenir à Saalbach.
LMO, Saalbach-Hinterglemm