La Tessinoise a signé le meilleur temps lors du premier entraînement en vue de la descente des Championnats du monde. Les Suissesses ont montré de belles choses sur cette piste Ulli Maier, Malorie Blanc se classant entre autres 15e.

Lara Gut-Behrami a annoncé la couleur dès le premier entraînement de descente de ces Championnats du monde à Saalbach. La Tessinoise a été la plus rapide du premier essai chronométré mardi sur une piste qui demandait beaucoup de glisse mais qui arborait aussi des caractéristiques particulières avec des nombreux rollers et bosses.

« C’est particulier avec tous ces mouvements de terrain artificiels. Je pense qu’ils ont essayé de faire quelque chose vu que tout le monde a dit que la piste était plate et trop facile. C’est inhabituel mais c’est correct », a admis la skieuse de Comano, qui n’a pas identifié de passages difficiles. Une des clés pour être rapide: « Il faut faire attention à chaque mouvement de terrain de ne pas sauter mais plutôt de prendre de la vitesse. »

Les favorites à plusieurs dixièmes

Seule l’Américaine Breezy Johnson a rivalisé avec le chrono de la Suissesse, terminant à juste 5 centièmes. Federica Brignone, une des grandes favorites de la descente samedi, n’a pu suivre qu’à 0’63.

Sous un soleil éclatant mais par un temps bien froid, beaucoup de skieuses ont goûté à cette piste Ulli Maier pour la première fois. Parmi elles, Malorie Blanc, qui fête cette semaine son baptême du feu en Championnats du monde, un an après son triomphe aux Championnats du monde junior. L’Ayentôte a signé le 15e meilleur temps même en se relevant sur la ligne d’arrivée, terminant derrière Priska Ming-Nufer (8e) et devant deux autres compatriotes, Corinne Suter (16e) et Michelle Gisin (17e).

Une piste particulière

« C’est une piste assez intéressante, il y a beaucoup de vagues, beaucoup de bosses, et pour moi avoir des sauts c’est toujours un bon exercice parce qu’en Coupe d’Europe on n’en a pas beaucoup. C’est vraiment une chouette piste, » s’est enthousiasmée la Valaisanne après cette première sortie.

La Française Laura Gauché a résumé la difficulté du tracé de manière succincte: « Il y a toujours quelque chose à faire, il y a des bosses, des sauts, t’es toujours en mouvement et ça peut vite partir en cacahuètes. »

Deux entraînements féminins sont encore prévus pour mercredi et vendredi.

Sim Sim Wissgott, Hinterglemm