« J’ai fait un pari, ça n’a pas payé. » Lindsey Vonn est fataliste. L’Américaine de 40 ans, pour la première fois au rendez-vous des Championnats du monde depuis sa retraite à Åre il y a six ans exactement, n’a pas réussi à terminer sa manche de super-G. La faute à une porte récalcitrante, dans laquelle elle s’est accrochée après 25 secondes de course. Dans le coup pour un top 15, voire mieux, la skieuse aux 82 victoires en Coupe du monde s’est d’abord tenu le bras avant de rassurer ses suiveurs: elle va bien.
El error de Lindsey Vonn al golpear una puerta con el brazo 💥💔#Fisalpine #Saalbach2025 pic.twitter.com/db9fKgzodM
— Eurosport.es (@Eurosport_ES) February 6, 2025
« Je vais participer à l’entraînement demain », a-t-elle confirmé dans l’aire d’arrivée. La native du Minnesota espère ainsi trouver les bons réglages de matériel sur la piste Ulli Maier. Mais ce n’est pas le seul aspect qui lui pose problème pour son retour dans un grand rendez-vous avec une prothèse en titane partielle à un genou. « Je suis malade, je ne me sens pas bien », a-t-elle ainsi confirmé, après avoir partagé une photo d’elle sur les réseaux sociaux lors de laquelle on la voyait procéder à une sorte d’inhalation. « Mon énergie est plutôt basse. J’ai un peu de peine à respirer mais c’est OK. Je n’ai pas attendu 6 ans ce retour pour rester au lit parce que je suis malade. Le timing est mauvais mais c’est la vie. ‘It is what it is.' »
La mésaventure de Lindsey Vonn n’a pas empêché la légende américaine de se réjouir de l’exploit de sa compatriote Lauren Macuga, sur le podium dès son premier départ dans un grand rendez-vous à seulement 22 ans alors que son aînée avait dû se contenter de deux médailles en chocolat. « C’est vraiment trop bien pour elle. Lauren a son propre style et j’aime ça. Elle le mérite. Mais ce n’est que le début pour elle. » Les deux skieuses séparées d’une génération habitent à deux minutes l’une de l’autre en Utah. « Avec sa famille, ce sont de très bonne personnes. Tout la fratrie est incroyable, des super athlètes. » Là encore, l’Oncle Sam a bien fait les choses pour créer une belle histoire dont lui seul a le secret.
Laurent Morel, Hinterglemm