Le Vaudois est sorti en première manche du slalom masculin de Gurgl. Mais c’était l’erreur d’un jour, pas de quoi se remettre en question, assure le skieur. Réaction.

Deux sorties en deux courses, il y en a certains qui se seraient vite découragés ou du moins déroutés après un tel début de saison. Mais Marc Rochat sait exactement ce dont il est capable et où il s’est trompé. Une qualité qui lui permet de rapidement mettre les mauvais résultats derrière lui et de corriger les erreurs pour la suite.

Parti avec le dossard numéro 13 lors du slalom masculin de Gurgl dimanche, il n’a pas trouvé l’accroche sur la piste très technique du Kirchenkar et est sorti en première manche. Tout comme il y a une semaine à Levi. Et pourtant, la sensation était toute autre.

Une mauvaise décision

« La frustration est différente aujourd’hui. La semaine dernière, je ne pouvais pas vraiment m’en vouloir, mais aujourd’hui oui, parce que je n’ai pas fait les bonnes décisions. » La faute à une piste qui a beaucoup changé entre la reconnaissance du matin et la première manche à 10h30. « Ça a un peu lustré et j’ai décidé de rester sur les réglages de ce matin alors que j’aurais dû en réalité me faire confiance. Voilà, c’est frustrant et énervant, mais ça fait partie du sport. Ça arrive et on continue d’apprendre tous les jours. »

Petite consolation: le Vaudois était loin d’être la seule victime de cette piste. Le vainqueur de l’an dernier et gagnant du Globe de slalom, Manuel Feller, a aussi échoué en première manche, tout comme la star brésilienne Lucas Pinheiro Braathen et le revenant Marcel Hirscher. Au total, presque un tiers de la liste de départ n’a pas franchi la ligne d’arrivée.

« On va tourner la page »

Rien à se reprocher donc, du moins côté préparation. « On relativise vite, je suis en bonne forme, je me sens prêt pour la saison et je ne me fais vraiment pas de soucis à ce niveau. Aujourd’hui, c’est frustrant, ça va m’embêter ce soir et demain, et ensuite on va tourner la page », a assuré Marc Rochat, l’air serein.

Déjà dans la zone d’arrivée à Gurgl, son regard était tourné vers les prochaines courses. Quelques jours à la maison, un bloc de physique, et puis ce sera retour sur les skis. « On a deux bonnes semaines maintenant pour faire un petit reset et repartir la tête libre à Val d’Isère. »

Sim Sim Wissgott, Gurgl