Cela lui arrive si rarement: Marco Odermatt n’a pas terminé la première manche du géant de Copper Mountain vendredi. Ayant peut-être trop voulu la victoire, le Nidwaldien a tout donné pour ensuite partir à la faute en milieu de parcours. Ses compatriotes auront à faire en seconde manche pour signer un podium.

Choc en première manche du géant de Copper Mountain vendredi! Marco Odermatt, tellement confiant, tellement bien parti pour une nouvelle victoire, est sorti en milieu du tracé. En pleine attaque, avec plusieurs dixièmes d’avance sur le leader et creusant toujours plus l’écart, le champion de Buochs a mal géré une porte et s’est retrouvé à terre, glissant vers la prochaine sans pouvoir la prendre à temps. Une rare faute pour le skieur d’exception qui s’en sort heureusement avec son seul ego meurtri. Pour la statistique, il s’agit de la première fois en 24 courses que le Nidwaldien ne franchit pas la ligne d’arrivée.

Pas de bonnes sensations

Peut-être étaient-ce les restes de cette grippe qui a déjà gêné le champion en début de semaine. Ou la neige particulière du Colorado. « Je n’ai pas eu de si bonnes sensations pendant la course. Cela m’a surpris de voir que j’avais presque une demi-seconde d’avance avant ma sortie », a confié celui qui a remporté le super-G ici il y a à peine 24 heures.

« Faire encore une fois une faute ici au Colorado en géant, c’est stupide », a-t-il regretté. La dernière fois que Marco Odermatt est sorti en géant était en effet non loin de Copper Mountain, à Beaver Creek l’hiver dernier. C’est précisément là que les messieurs se rendent la semaine prochaine pour une descente, un super-G et un géant. L’occasion pour le Nidwaldien de se rattraper sur ces terres. En attendant, Marco Odermatt tire un bilan positif de cette nouvelle étape de Coupe du monde à Copper Mountain, malgré son résultat de vendredi. « Il y a deux jours, je me sentais si mal, j’aurais tout de suite signé pour une victoire et 100 points. Donc tout va bien. »

Du pain sur la planche en seconde

Ses compatriotes ont aussi peiné sur cette piste vendredi. Loïc Meillard, arrivé aux États-Unis il y a juste quelques jours, n’a jamais semblé dans son assiette et a fini à presque une seconde du leader, l’Autrichien Stefan Brennsteiner. Il n’était toutefois pas le seul à avoir des problèmes sur le tracé où zones d’ombre et zones ensoleillées n’arrêtaient pas de se succéder, et le Valaisan était donc 7e après la première manche. Ce sera Thomas Tumler qui aura les meilleures chances d’un podium: une petite erreur lui a coûté cher mais le Grison a montré des belles choses et prendra le départ en seconde manche dans le top 3.

SSW/LMO