Camille Rast adore skier sous les étoiles et la Valaisanne l’a encore prouvé en se classant 2e du slalom nocturne de Courchevel. Réaction.
Camille Rast se plaît à danser entre les piquets sous les étoiles. La Valaisanne est montée ce mardi soir sur son sixième podium en Coupe du monde, le deuxième sous les projecteurs après sa course victorieuse à Flachau la saison dernière. « J’adore les courses de nuit et je voulais faire quelque chose », a glissé la skieuse de Vétroz au micro d’Eurosport à l’issue de la course, avant d’enchaîner à celui de SRF: « Je ne suis pas une personne matinale et aujourd’hui j’ai pu dormir un peu plus longtemps. Je trouve cette ambiance totalement différente et très cool. »
Mais « ce n’était pas facile », pour la championne du monde de slalom qui a joué à se faire peur sur la piste Émile Allais, en faisant une énorme erreur sur le second parcours qui aurait pu lui coûter le podium, voire l’élimination. « Quand une faute arrive comme ça, il faut pousser jusqu’au bout, ne pas abandonner. Quand j’ai vu du vert au bout, j’étais très heureuse », poursuit Camille Rast qui a logiquement dû s’incliner face à Mikaela Shiffrin. La reine de la discipline a cueilli un quatrième succès en autant de slaloms cette saison, faisant preuve, une nouvelle fois, d’une facilité déconcertante. « Je n’ai pas vu sa course entièrement, mais cela avait l’air très fort », a poursuivi la Vétrozaine. « Je vais la regarder pour apprendre d’elle et encore pouvoir m’améliorer. »
Du repos bien mérité pour Camille Rast et Wendy Holdener
Qu’importe, la Valaisanne peut savourer une performance de premier ordre, avec déjà un deuxième podium cet hiver, malgré des douleurs à la hanche toujours présentes. « Je ne suis pas à 100%, mais je fais avec. Il y a des jours avec et des jours sans », souffle-t-elle. « Heureusement que je vais avoir quelques jours de repos maintenant. »
Un repos bien mérité dont profitera également Wendy Holdener. La Schwytzoise, toujours en quête d’un premier podium cet hiver, n’a pu faire mieux que 7e en France. Mais elle s’est surtout fait une frayeur en réalisant une folle cabriole dans l’aire d’arrivée après avoir franchi la ligne lors de la première manche. « J’ai de la chance », a-t-elle concédé. « Je me suis bloquée un peu la nuque et le genou. Je l’ai ressenti en deuxième manche. Merci au physio qui m’a remise sur pied. »
Les techniciennes retrouveront la Coupe du monde entre les Fêtes de fin d’année à Semmering.
JT/SSW/LMO
