La Valaisanne attend toujours un classement dans le top 15 cet hiver. En manque de confiance et de kilomètres, elle progresse pas à pas à l’entraînement. Pas encore en course. Réaction.

Mélanie Meillard n’arrive toujours pas à accrocher le top 15 en slalom. Celle qui était devenue maître de régularité, en enchaînant les places dans les dix l’hiver passé, est toujours aussi constante, mais un cran en dessous. Sa 16e place dimanche lors du slalom de Semmering fait suite à ses 17es places à Copper Mountain et à Courchevel.

L’Hérensarde est parfaitement consciente qu’elle skie en deçà de ce à quoi elle nous avait habitués il y a un an. « Je n’ai pas besoin de faire mille explications pour dire que cela ne va pas comme je le souhaiterais sur les skis», mentionne l’athlète qui se trouve à plus de cinq secondes du podium. Mélanie Meillard paie toujours un été tronqué à l’entraînement. «Cela fait seulement depuis le début de l’hiver que je peux m’entraîner correctement. Je suis encore loin d’être là où je le voudrais.»

Plus que trois slaloms pour un ticket olympique

En manque de kilomètres et avec une confiance en berne, la Valaisanne de 27 ans doit se battre sur chaque virage. Et tout se complique, lorsque la piste, comme celle du Zauberberg, se dégrade au fur et à mesure des passages. «Ce n’était pas facile à skier», reconnaît-elle sans se chercher d’excuse pour autant. «Eliane (ndlr : Christen qui a terminé 9e) s’est élancée juste après moi et elle a très bien skié.»

Tout n’est pas à jeter cependant pour Mélanie Meillard, qui retient «quelques bons virages». «Je dois continuer à travailler. À l’entraînement, cela va mieux. Mais je dois aussi transposer cela en course, sur toutes mes manches. Je crois que je vais progressivement dans la bonne direction.»

Et le temps commence à presser pour la skieuse d’Hérémence pour espérer voir Cortina d’Ampezzo et les Jeux olympiques. Il ne lui restera plus que les slaloms de Kranjska Gora, de Flachau et de Špindlerův Mlýn pour aller décrocher son ticket, avec l’obligation de rentrer au moins à deux reprises dans le top 15 ou une fois dans le top 7.

SSW, Semmering/JT