C’est un  format de course inédit qui sera proposé le 29 décembre pour le slalom exhibition de Crans-Montana. Ils seront 25 athlètes au départ, parmi lesquels les meilleurs slalomeurs suisses et français du moment à l’image de Daniel Yule, Ramon Zennhäusern, Tanguy Nef ou Clément Noël, double tenant du titre sur le Haut-Plateau. A l’issue de chaque manche, les cinq moins bons skieurs sont éliminés, pour arriver jusqu’à la finale avec les cinq meilleurs slalomeurs de la soirée.

Ce concept a été imaginé conjointement par Marius Robyr, le président du comité d’organisation, et Matteo Joris, l’entraîneur en chef des slalomeurs helvétiques. “Ce format a été pensé pour qu’il n’y ait pas de temps mort que ce soit pour les athlètes ou les téléspectateurs”, explique Matte Joris. “Comme il s’agit d’une exhibition, c’est également la possibilité de voir les meilleurs skieurs trois, quatre ou cinq fois. De plus pour les gens qui regardent la compétition, c’est facile à comprendre, puisque les derniers sont éliminés.”

Des compétitions en ville?

Pour que les athlètes puissent enchaîner les parcours et que le rythme soit élevé, les manches n’excéderont pas les trente secondes. “L’idée, c’est que tu donnes tout. Et les athlètes apprécient ce format, car ils ont également moins de temps à attendre entre chaque manche”, poursuit le coach valdôtain des Suisses qui voit en ce format “l’avenir des slaloms nocturnes”. “C’est plus intéressant que le parallèle à mon avis. Tu n’as pas besoin d’avoir de longues pistes et on peut même les trouver dans des ville. Tu ne donnes pas forcément de points FIS, mais tu garantis un joli prize-money pour que les meilleurs athlètes participent.”

Des slalomeurs suisses en favoris

Et les athlètes suisses auront à cœur de briller sur le mur final de la piste du Mont-Lachaux mardi soir. “Sincèrement, j’estime que l’on possède la meilleure équipe sur la Coupe du monde”, glisse Matteo Joris qui a apprécié le succès de Ramon Zenhäusern à Alta Badia et la performance collective de ses skieurs sur la piste des Dolomites, même si le slalom du lendemain, à Madonna di Campiglio, n’a pas été aussi couronné de succès. “Nous avons débuté la saison comme nous avons terminé la dernière.” C’est-à-dire en fanfare. De quoi nourrir de grosses ambitions pour l’hiver qui ne fait que débuter.

Johan Tachet