À l’image souvent des précédentes saisons, la cuvée « Sölden 2025 » de Loïc Meillard ne restera pas dans les annales. Sur une piste sur laquelle il n’a jamais réellement trouvé la clé – si on excepte son 5e rang en 2020 -, le Valaisan a dû se contenter de la 14e place du premier géant de la saison à un peu plus d’une seconde du podium. Dans des conditions difficiles, le skieur d’Hérémence ne se montrait forcément pas très satisfait du ski produit.
Loïc Meillard, vous avez dû une nouvelle fois livré un gros combat face à cette piste du glacier du Rettenbach dans des conditions parfois très difficiles entre le vent, la neige et les conditions de visibilité délicates.
C’est clair, ce n’était pas facile et je pense que c’était compliqué pour tout le monde. Le sentiment n’est pas forcément bon. On a l’impression de se battre, de ne pas savoir ce que l’on fait concrètement. On a le sentiment de ne pas être capable de mettre en place toutes les choses que nous avons travaillées. C’est cela qui rend ce genre de course compliquée. Mais après ça fait partie du job.
Sur une piste qui ne vous a guère souri par le passé, on se contente volontiers d’un top 15?
Je ne sais pas si je peux me réjouir d’un tel résultat. Surtout que je n’ai pas forcément réussi à montrer du bon ski. Mais on va construire là-dessus.
Arrive-t-on tout de même à trouver des points positifs dans le but de construire pour les prochaines sorties?
Ce qui est important c’est que je sois ici à l’interview et pas déjà à la maison (rires). C’est déjà un pas en avant par rapport à la saison dernière. Après, dans le ski en lui-même, il n’y avait pas grand-chose d’incroyable.
Justement, douze moi après vos problèmes au dos rencontrés ici-même et qui vous avaient empêché de prendre le départ, comment vous sentez-vous?
Tout n’a pas disparu. Entre les deux manches, il faut toujours faire un peu de physio. Il y a trois petits points qui tirent et trois muscles qui se tendent. Mais cela fait partie de moi et je dois composer avec.
La prochaine course, le slalom de Levi, est agendée dans trois semaines. Quel va être votre programme d’ici là?
Le focus va être mis sur le slalom. Je vais tout de même m’entraîner en géant et en vitesse ces prochains jours. Tout dépendra des conditions que nous allons rencontrées. Mais ensuite je serai totalement concentré sur le slalom de Levi.
Johan Tachet, Sölden
