Suivant un accident mortel à l’entraînement cet été d’un skieur italien, la FIS a réagi. De nouvelles mesures de sécurité doivent être introduites et les pistes d’entraînement seront contrôlées globalement.
La FIS a réagi à l’affreux accident mortel de Matteo Franzoso et prévoit une liste de mesures pour améliorer la sécurité des skieurs. Entre autres, elle prévoit un contrôle approfondi des pistes d’entraînement partout dans le monde et d’introduire des protocoles de sécurité stricts, tant en compétition qu’à l’entraînement.
À la veille de la nouvelle saison, et alors que la sécurité a été un des thèmes les plus discutés ces derniers temps, la Fédération Internationale de Ski a annoncé jeudi des décisions prises par son conseil cette semaine. Les nouvelles mesures « sont conçues pour améliorer la sécurité dans l’ensemble de l’écosystème des sports de neige – avec un accent particulier sur les disciplines de vitesse du ski alpin », a annoncé la FIS dans un communiqué.
Vérifier les pistes d’entrainement aussi
Ces nouvelles mesures comprennent un audit détaillé des pistes d’entraînement de descente homologuées partout dans le monde, qui doit être complété avant mai 2026. Les consignes de sécurité nationales et internationales doivent aussi être mises à jour et « des protocoles de sécurité stricts pour les entraînements et les compétitions » mis en place. En outre, le port d’équipements de protection comme les airbags, obligatoire depuis cet hiver, sera renforcé « non seulement en compétition mais aussi pendant les séances d’entraînement ».
La FIS va aussi établir un groupe de travail spécialisé, mené par les directeurs de course Markus Waldner et Peter Gerdol, qui sera chargé d’élaborer, de tester et de soumettre de nouvelles propositions pour améliorer les normes de sécurité en ski alpin, avec pour but de les mettre en œuvre dès la saison 2026/27. Enfin, des consultations avec les athlètes, les entraîneurs, les organisateurs de course et des experts en sécurité sont aussi prévues.
Un débat qui fait rage depuis plusieurs saisons
« Le ski alpin est, par définition, un sport à haut risque, et cela ne changera jamais, » a déclaré le président de la FIS, Johan Eliasch. « Ce qui doit continuer à évoluer, c’est la culture de sécurité qui l’entoure, à tous les niveaux, en compétition comme à l’entraînement. »
Le débat sur la sécurité en ski alpin fait rage depuis plusieurs saisons, suivant des accidents graves comme ceux d’Aleksander Aamodt Kilde ou Cyprien Sarrazin. Il a été relancé après la mort pendant un camp d’entraînement au Chili cet été de l’Italien Matteo Franzoso, suivant une chute où il est sorti de la piste.
SSW