Quatrième du slalom de Copper Mountain après avoir manqué sa deuxième manche, la Schwytzoise était déçue de manquer une nouvelle fois le podium. Mais elle a prouvé qu’elle pouvait jouer les premiers rôles. Réaction.
Il faut remonter au slalom des Championnats du monde de Saalbach pour retrouver l’image de Wendy Holdener sur un podium. Une éternité lorsqu’on connaît le palmarès de la championne d’Unteriberg, qui est montée 52 fois sur la boîte en Coupe du monde. À 32 ans, elle sait que sa plus est dans les top 3 de Coupe du monde et sa belle première manche à Copper Mountain (2e à 0″22 de Mikaela Shiffrin) l’en encore prouvé. Mais avec un début de deuxième parcours assez catastrophique, elle doit finalement se contenter de chocolat, terminant 4e à 0″14 de la troisième place occupée par Lara Colturi.
Wendy Holdener, c’était votre 300e départ individuel en Coupe du Monde aujourd’hui, on imagine que vous aviez vraiment envie de ce podium?
Oui, j’en avais vraiment envie mais je ne regarde pas trop ces chiffres, je ne le savais pas. Mais c’est la preuve que je suis là depuis longtemps, c’est clair.
Il y a eu cette très belle première manche et puis lors de la deuxième, c’était un petit peu difficile sur le haut, il vous a fallu du temps pour trouver le rythme.
Oui, exactement. J’ai eu beaucoup de difficultés sur le haut, j’ai fait des erreurs, je n’étais pas stable, et en bas, j’ai essayé de pousser proprement, mais au final, c’était trop peu.
La bonne nouvelle, c’est que vous avez montré que vous étiez maintenant tout près de votre meilleur niveau.
Non, je ne pense pas que je ne suis pas à mon meilleur niveau. Il y a de très bonnes chose, comme en première manche, mais en deuxième, j’aurais aimé mieux faire.
Il y avait sept Suissesses en deuxième manche. C’est bien aussi d’avoir une équipe derrière, maintenant, avec les jeunes qui arrivent et qui se qualifient pour les deuxièmes manches, non?
Oui, c’est cool, il va falloir qu’elles continuent et qu’il y ait encore plus d’athlètes qui arrivent, parce qu’au bout d’un moment, nous ne serons plus là.
Maintenant, un petit peu de géant avant le retour en Europe ?
Exactement, je me réjouis. J’espère encore passer un bon week-end au Canada.
Laurent Morel, Copper Mountain
