La Valaisanne n’a pas réussi à pleinement se libérer lors de la descente de Val d’Isère, à l’issue de laquelle elle termine 26e. Pour la jeune skieuse d’Ayent, c’est le métier qui rentre. Réaction.
Malorie Blanc poursuit son apprentissage de la Coupe du monde. Pour sa première apparition officielle sur la piste Oreiller-Killy, la Valaisanne a dû se contenter de la 26e place de la descente de Val d’Isère. « Je n’étais pas vraiment dedans », regrette-t-elle « J’étais en arrière sur mes skis et cela a provoqué des petites fautes par-ci et par-là. » Au moment d’analyser sa course, la skieuse d’Ayent ne cherchait pas d’excuse, même si elle s’est lancée dans des conditions de visibilité moyennes. « Les numéros autour de moi ont réussi des bons trucs… De mon côté, ce n’était pas mon ski habituel. Il y avait moyen de faire mieux. »
Ce genre de course permet à l’athlète de 21 ans d’emmagasiner de l’expérience, toujours importante lorsque l’on concourt en descente. « Cette performance montre que j’ai encore pas mal de choses à apprendre. Ça me fait juste un peu de peine, car j’aime bien cette piste de Val d’Isère et je suis certaine qu’elle peut bien me convenir. Il y a beaucoup de choses à apprendre lors d’une telle journée. » Il n’y a pas de quoi s’inquiéter pour la talentueuse skieuse qui fait ses premières armes. Ce samedi, elle ne disputait que sa septième descente de Coupe du monde.
« Malorie n’a aucune obligation de résultat »
Beat Tschuor, l’entraîneur en chef de l’équipe de Suisse féminine, rappelle qu’il faut « se montrer patient » avec sa protégée qui attire déjà les projecteurs. « Beaucoup d’attention est portée sur Malorie, notamment en Suisse romande », explique le coach. « Mais il est essentiel de comprendre, qu’elle jeune et qu’elle n’a aucune obligation de résultat. »
Malorie Blanc aura une nouvelle chance d’exprimer son potentiel dimanche en super-G, dans une discipline où elle peut pleinement exprimer ses qualités, comme l’atteste son 6e rang la semaine dernière à Saint-Moritz. « Après trois jours de descente, le super-G va m’apporter un petit bol d’air frais », se réjouit la skieuse valaisanne. « J’aimerais bien prendre un peu plus de plaisir que lors de la descente. »
Johan Tachet, Val d’Isère
